N’importe quoi oui !
Mais pas
n’importe quoi merde !
On fait d’l’art avec ce qui nous tombe sous la main
dans la main
(quel pied)
des rebuts zè des riens
avec n’importe quoi.
Les rebuts c’est pas ça qui manquent :
c’est bien simple
on n’arrive pas à suivre
les cadences infernales
du gâchis général.
Un pas ( de travers ) est
fût même un peu rapidement franchi
quand n’importe quoi est ,
fût décrété œuvre d’art.
Même de la soupe
(Campbell, par exemple?)
que d’aucuns s’y soient laissés prendre
(pour quoi ?)
a de quoi laisser rêveur.
Que ceci reste d’actualité accroît
notre perplexité.
N’importe !
N’importe quoi certes
pourvu que ça rapporte
des coupures
et pas seulement de presse
(et sûrement pas d’électricité)
Dingo l’Art ? Bingo ?
Lingot d’or
De l’or et des veaux pour l’adorer
de l’art et des merveilles à piller
dollars et dollars
Convertir le le vil
Plomb
En bon (du trésor)
Or
N’est ce pas là
Ce à quoi on s’échine
Sans compter
(éh sans blague!)
Quoi !? L’Art c’est ça ?
Eh oui ! Je dirais même plus
C’est exactement ça.
Et c’est pas Andy qui
Viendra dire le contraire.
Et pour cause (toujours)
Il a déjà vendu la mèche
et a comme qui dirait un petit empêchement.
Comme chacun sait il n’a pas fait que de la merde en série
il en a aussi beaucoup vendue
citons-le, ça mérite le détournement de fonds :
« le business art est ce qui vient après l’art
j’ai commencé artiste commercial
je veux finir business artist »
Je vous rassure tout suite
il a fini, immensément riche,
comme tout le monde.
Quand je pense qu’il y en a qui se tuent
à faire de la fausse monnaie
ou pire à travailler
mamma mia !